Notre histoire

Fondées en 1664 non loin du Louvre par la Reine Marie-Thérèse infante d’Espagne, après son mariage avec Louis XIV, les Carmélites sont assez rapidement obligées de quitter le premier monastère de la rue du Bouloy, trop étroit, pour se transférer rue de Grenelle (emplacement actuel de l’église Sainte Clotilde).

1792 : c’est l’expulsion des religieuses et le pillage du monastère. Dispersé en petits groupes dans le Paris révolutionnaire, le Carmel poursuit héroïquement sa vie de prière. Les religieuses connaîtront les tribunaux, les prisons, mais resteront fidèles à leur idéal. L’ardente et généreuse Mère Camille de Soyecourt rétablira son Carmel en 1797 : elle l’installera rue de Vaugirard, au couvent des Carmes (actuel Institut Catholique), qu’elle sauve ainsi de la destruction.

À la Révolution a succédé l’Empire, et pour être fidèle au pape Pie VII, exilé à Fontainebleau, Mère Camille encourra les foudres de Napoléon.

1830… 1848… Les remous des événements viennent battre encore les portes du monastère, qui s’est transféré un peu plus loin, rue de Vaugirard, avant de s’installer, en 1855, avenue de Saxe.

1870 : c’est le bombardement des obus prussiens, puis l’incendie de la Commune.

1901… Après la loi Waldeck-Rousseau, le Carmel connaît l’exil en Belgique, à Natoye, diocèse de Namur. La communauté y vivra la guerre 1914-1918, dont elle souffrira durement.

Exil à Natoye, en Belgique entre 1901 et 1920

En 1920, au retour d’exil, le monastère s’installe à Créteil, rue du Moulin d’abord, où la communauté traverse les angoisses de la guerre et du bombardement de Créteil en 1944, puis avenue de ceinture, à l’emplacement actuel, en 1949.

Le 25 mars 1950, le Cardinal Feltin viendra bénir la première pierre de la chapelle, et en 1952, le carmel recevra la visite du nonce, Mgr Roncalli, le futur pape Jean XXIII.

Après dix années laborieuses de constructions, la vie régulière put reprendre et continue jusqu’à ce jour…

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© Tous droits réservés – Carmel Sainte Thérèse de Créteil