
Venir prier

Le portail est ouvert tous les jours à 7h45 pour qu’on puisse se recueillir avant la sainte messe qui est célébrée, également tous les jours, à 8h30.
Le samedi, les fidèles présents récitent volontiers le chapelet.

Les dimanches, fêtes et 1ers vendredis du mois, il y a le Salut du Saint Sacrement à 17h.
Aux grandes fêtes et, habituellement, les 1ers vendredis du mois, le Très Saint Sacrement est exposé après la messe jusqu’au Salut de 17h pour l’adoration.


On peut venir prier, dans la journée, à la chapelle.
Merci de sonner, pour cela, à l’interphone, au portillon du 69.


Dans la chapelle, au-dessus de la grille du chœur des religieuses, on peut voir le Crucifix miraculeux dont voici l’histoire :
Le Roi Louis XIV avait pris la ville de Besançon, en 1668. Lorsqu’il entra dans la ville par une brèche établie en haut de la citadelle, tout était en feu à ses pieds. Les troupes ne furent bientôt plus occupées qu’à éteindre l’incendie qui menaçait de dévorer toute la cité.
À ce moment des soldats apportèrent au Roi ce Crucifix qu’on venait de trouver sur un monceau de cendres, entouré de poutres encore enflammées.
Seul il avait été respecté par le feu, bien qu’il fût de bois déjà très ancien.

Frappé par ce prodige, le Roi fit apporter ce Christ dans son château de Saint-Germain, et il le donna à la Reine Marie-Thérèse son épouse, qui en fit présent à ses chères Carmélites de la rue du Bouloy.
Au Jubilé suivant, Monseigneur l’Archevêque de Paris désigna la chapelle de ce monastère comme une des trois stations de la capitale. Tout Paris vint vénérer ce Christ, qu’on avait exposé à l’intérieur de la grille du chœur. Le Roi y vint à son tour avec le Duc de Berry son petit-fils, et un grand nombre de Seigneurs de sa Cour. Sauvé pendant la Révolution par une main amie, ce Crucifix revint en la possession de Mère Camille de l’Enfant-Jésus (de Soyecourt).
Les religieuses ont consenti à se priver de la vue de ce saint Christ, afin qu’il soit l’objet de la vénération de ceux qui viennent prier en leur chapelle.
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